NOS ECRITOIRES

"Je vais très bien". (Madame la Marquise(.
"La jolie vilaine"
"Avec la grâce de Dieu"  (Deo Juvante)

Votre regard se pose sur ce texte.

Avec nos mots, nous allons jouer avec vous pour vous donner l'envie de jouer avec eux !

Je vais très bien. Madame la Marquise.

Genre : Textes expérimentaux.
Public : adultes et adolescents.
Thème : mise en valeur de la langue française de façon burlesque, ludique avec plein de sourires (rires). Développer également une complicité avec le public.
Durée : environ 20 minutes.
Distribution : 1 voir 2 personnes.
Costume : libre
Décors : libre
Droits d'auteurs : Patricia FLAUSSE alias Pathy et Daniel DUPLEX alias Dany (DPC). 

Extrait

...

Mme de Sévigné
Je vous fais une apparition quelques instants. J'ai curiosité de voir ce qu'il est advenu de ma correspondance.
Rendez-vous compte. Être dans la gazette et être dans les mains de tout le monde.
Se trouver imprimée. Être le livre de divertissement de toutes les provinces ».
Mais je vous reconnais que je trouve si beau d'être fort regrettée.
Toutefois, je fais attention avec le temps que mes vers à 12 pieds ne deviennent pas des 1000 pattes.


xxxxx
Mais quelles sottises vous me racontez ?
Je serais heureux d'avoir un exemple.


Mme de Sévigné
Voici encore une niaiserie du verbe.
L'expression « ce jour d'hui ». De mon temps, Hui signifiait, en ce jour.
Ce qui revient à dire au jour de ce jour présent.


xxxxx
Alors que dire de notre expression. «Au jour d'aujourd'hui» ???


Mme de Sévigné
Comme c'est étrange, au jour de ce jour présent, du jour de ce jour présent.
Vous voyez que mon écriture prend toute sa forme ordinaire, et une question me hantait souvent.
Devais-je écrire avec une virgule ou un point ?
La question resta longtemps posée en moi. En fin de compte, sans réponse, j'eus dû improviser avec le point virgule.

Mais dites-moi, cher ami. Les gens de feuilles, sont-ils toujours ennemis des gens de lettres ?


...

La jolie vilaine

Genre : comédie d'humour.
Public : adultes et adolescents.
Thème : une histoire d'amour naissante à travers un univers de quiproquos humoristiques.
But : Déclencher des sourires, des RIRES, tout en développant une complicité avec le public à travers la mise en valeur de la langue française de façon burlesque.
Durée : environ 100 minutes.
Distribution : 2 hommes (Un jeune et un d'âge mûr), 2 femmes (Une jeune et une d'âge mûr).
Costume : libre avec une apparition gothique dès le 11e acte pour Rosine.
Décors : une rédaction de journal, un ordinateur, une table, des chaises, décor classique d'une rédaction.
Droits d'auteurs : Patricia FLAUSSE alias Pathy et Daniel DUPLEX alias Dany.

EXTRAIT             

...                

Arthur

Vaste sujet en effet. 

Moi qui suis journaliste et qui les côtoie souvent, je connais bien le secret des hommes politiques. 

Cela tient en 2 mots. « Pansement ».

 
Basil Ah bon ?

Et pourquoi pansement ??? 

C'est dangereux la politique ?


Arthur (Œil malin) 

Non... pense... ment ! 

Je me suis mal exprimé... 


Basil (Ton moqueur) 

Un journaliste qui s'exprime mal, ça m'a l'air bien parti, tout ça... 


Arthur (S'adresse au public) 

1 Mesdames et messieurs, si vous le souhaitez, je vais tenter de vous expliquer la politique... (S'adresse de nouveau au public) 

Le voulez-vous ? 


Basil (pffff)

Fait donc, puisque nos amis (public) sont curieux de savoir.

Arthur

(Regard sérieux, attitude et ton de N Sarkozy)

« Et bien, j'vais vous le dire !!! » 

La politique, voyez-vous...

C'est un gouvernement... qui comprend (composé de) des hommes politiques.

Qui « eux » tentent... de nous comprendre...  Nous, le peuple. 

En fait, ils cherchent à être entendus, sans garantie d'être écoutés. (Au public) 

Vous me suivez. Vous voulez un exemple ? 


Basil (Énervé) 

Oui, explique-nous, que diable ! 


Arthur D'abord, les hommes politiques partent en campagne... 

En ville ... 


Basil Oui... 

en effet, c'est étrange ! 


Arthur 

Ils serrent les mains sur les marchés, pour ensuite nous serrer la ceinture. 


Basil 

Et nous, nous serrons les fesses. 

Finalement, c'est bien ça. C'est dangereux la politique ! 


Arthur

Ils font des Promesses qui se concrétiseront à une date ultérieure, en temps utile, ou non ! 


Basil (Sérieux)

Pourtant, ils nous donnent leurs paroles !

 
Arthur (Rire) 

Oui, mais ils te l'ont donné !!!

Donc, elle n'est plus à eux.

(S'adresse au public et à Basil) Et dis-moi, pourquoi les hommes politiques ont-ils besoin de faire des référendums ? 

Parce qu'ils souhaitent que l'on dise oui à leur nom ! 


Basil

(Basil prend la chaise)

Et c'est pour gagner des sièges... en plus. (Présente le dossier de la chaise à Arthur)

Parce que les politiciens ont des frais de dossiers, tu sais...

Arthur

(Regard public, œil complice)

Oui, ça leur permet d'avoir une meilleure assise, pour les élections.

Basil 

Ainsi une élection est une fête votive ? (Montre les cornes ?)...

Avec la grâce de Dieu » (Deo Juvante)

Texte présenté à son altesse sérénissime le Prince Albert de Monaco

Nous contons ici l'histoire que nous avons reçue pour vrai.
Nous avons couché par écrit, par une plume fouilleuse, toutes ses grandes merveilles tirées de l'oubli car nous pensons qu'il serait profitable que ce livre "mémoire" transmette aux descendances, par (le dessin) et l'écritoire « renaissance » et accessible, une histoire authentique de la Principauté de Monaco, de ses Seigneurs, ses Princes, ses Princesses qu'il fasse foi.

Extrait


...

Philippe-Marie Visconti, Duc de Milan à Jean 1er

- Seigneur Jean 1er, j'ai un trop grand besoin de vous entretenir.

J'ai été aise d'apprendre, par la relation d'un mien parent, qui m'a fait voir ce qui s'est passé.
Le Duc de Savoie s'est fait l'agent du mal, le complice de l'envahisseur, au mépris de l'honneur de l'armée dont il a la charge.

Pomelline Frégoso vers Jean 1er
- Avouez, mon mari, vous m'avez grande obligation, et ne me dites point que vous ne méritez pas mon extrême tendresse.

Monseigneur Jean 1er
- C'est fort de votre persévérance Pomelline.
Et grâce à votre attitude ferme et courageuse, nous avons été libérés l'an d'après.
De retour, je donne libre carrière à mon goût pour les choses militaires au service du Roy René (René 1er d'Anjou, le bon Roy René).

Le narrateur
- En effet, Jean 1er part en guerre contre les Vénitiens et gagne la bataille navale sur le Pô.

1448
Duc Charles d'Orléans
- Monseigneur j'ai une consolation sensible à vous entretenir d'une affaire.
Je souhaite prendre possession de votre château, si superbe par ses murs et pour ce faire, je vous ferais parvenir 12 000 écus d'or.

Monseigneur Jean 1er
- Vous êtes un si bon connaisseur que j'ai peine à refuser.

Duc Charles d'Orléans
- Vous me faites pourtant redouter de n'être point entendu...

1449
Monseigneur Jean 1er

- Le Roy de France, Charles 7, me nomme amiral dans la Méditerranée, avec mission de défendre les côtes du Languedoc et me reconnait l'indépendance de Monaco.

Le narrateur
- Le prince Jean 1er sait marquer sa reconnaissance, mais Pomelline a gouté au pouvoir. Elle ne lâche rien. Son époux parti en guerre, elle poursuit la régence du Rocher...

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